vendredi 29 juillet 2011

Café Viva


C'est un lieu de rendez-vous, dans une ville dépourvue de centre.

On aime s'y retrouver après une journée de boulot. Et même parfois, pour clore une journée sans boulot.

Le décor est moderne, les vastes baies vitrées s'ouvrent sur une terrasse en "L" qui donne sur un charmant espace jardin-bar, comme on en retrouve parfois dans les 'all-inclusive' des Caraïbes. L'autre côté du "L" donne sur la 117, mais on oublie bien vite le bruit du trafic. (Par exemple, on se concentre sur l'être aimé qui nous accompagne, ou encore, dans le cas où notre compagnon de repas serait moins captivant et moins coloré, on peut dévier notre attention sur une assiette généralement présentée avec beaucoup d'élégance, ou espionner du coin de l'oeil ses voisins de table, et taper leurs conversations intimes).

Un petit raté à l'accueil, qui donne lieu à un léger moment de tension (je pompe relativement vite quand on me propose obséquieusement la table la plus loser en me faisant sentir coupable de n'être pas dupe).

L'incident est vite réglé, ma tension artérielle redevient normale et mon pouls plus régulier.

Le souper sera agréable.

Une appétissante odeur de grillade venant du coin-bar accompagne délicieusement le repas en plein air. On déguste lentement, en faisant le bilan de nos journées respectives. Le serveur connu nous salue aimablement au passage.

Un couple qui semble tout juste sorti d'un épisode de Beautés désespérées fait une entrée remarquée sur la terrasse. Elle, chaussée de stilettos jaunes et parée d'une robe plutôt compliquée mettant en valeur un bronzage de salon couleur carotte; lui, chaussé de sandales blanches et vêtu d'un costume de lin blanc très légèrement jauni qui le fait ressembler à un disciple de Raël.

On fait connaissance avec nos voisins de table: des gens sympathiques et exquis.

Le service est impeccable, on se sent choyé.

Le café s'allonge, il est temps de quitter...

Café Viva, Ste-Adèle.



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